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S561 - Une fréquence d'entraînement faible ou moyenne en pliométrie permet d'obtenir des gains similaires au saut et au sprint qu’une fréquence plus élevée

Dans le but de réduire le risque de blessures liées à l’entraînement et de maximiser l’efficacité de l’entraînement tout en évitant le surentraînement, la recherche entourant le volume et la fréquence adéquats pour le développement de la force explosive continue.

Le but de l’étude était d’analyser l’effet de trois différentes fréquences d’entraînement en pliométrie couplée avec trois différents volumes d’entraînement sur la force maximale, la performance au saut vertical et la performance au sprint.

Pour ce faire, 42 participants ont été divisés en 4 groupes. Le groupe témoin n’a effectué aucun entraînement de pliométrie. Le groupe 2 devait faire un entraînement hebdomadaire de 420 sauts amortis (« drop jumps »), le groupe 3 avait 2 entraînements hebdomadaires (total de 840 sauts amortis) et le groupe 4 avait 4 entraînements hebdomadaires (total de 1680 sauts amortis). Toutes les fréquences d’entraînement avaient une durée totale de 7 semaines.

Les résultats indiquent qu’une fréquence moyenne d’entraînement en pliométrie (groupe 3) permet d’obtenir des améliorations au saut vertical similaires à une fréquence plus élevée. C’est donc que l’entraînement à fréquence moyenne a une efficience plus élevée que l’entraînement à fréquence élevée. Des améliorations similaires de la performance au sprint de 20 mètres, du temps de contact des pieds au sol pour le saut et de la force maximale des membres inférieurs ont été observées dans les trois groupes effectuant les entraînements en pliométrie. Dans ce cas, c’est le groupe 2 qui démontre la plus grande efficience comparativement aux deux autres groupes expérimentaux.

Les résultats de cette étude ne supportent donc pas l’adage du « the more, the better » souvent entendu et mise en œuvre dans le monde sportif. En fait, il semble qu’une fréquence moyenne d’entraînement en pliométrie permet d’obtenir des améliorations similaires à une fréquence plus élevée. C’est donc que l’on peut également réduire le risque de blessures et de surentraînement sans y perdre sur le plan de la performance.

Source primaire

De Villarreal ES, Gonzalez-Badillo JJ et Izquierdo M (2008) Low and Moderate Plyometric Training Frequency Produces Greater Jumping and Sprinting Gains Compared with High Frequency. J Strength Cond Res 22(3):715-25.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18438249?

Rédacteur

Marie-Pierre Arsenault
M.Sc.

Éditeur

Guy Thibault
Ph. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec

Mots-clés

pliométrie, fréquence, volume

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Markovic G et coll. (2007) Effects of sprint and plyometric training on muscle function and athletic performance. J Strength Cond Res 21(2):543-9.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17530960?

Ronnestad BR et coll. (2008) Short-term effects of strength and plyometric training on sprint and jump performance in professional soccer players. J Strength Cond Res 22(3):773-80.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18438241?

Sports ciblés

Tout sport demandant de la force explosive des membres inférieurs

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