De nombreux athlètes rapportent un sommeil de moins bonne qualité à la veille d’une compétition, ce qui peut être attribuable à différents facteurs, tels que l’anxiété ou le décalage horaire. Sachant que le sommeil est primordial pour la récupération, on peut penser que les athlètes dont les compétitions se déroulent sur plusieurs jours peuvent être particulièrement affectés. Dans cette étude, on a comparé le sommeil de cyclistes à l’entraînement et pendant le Tour de Canberra.

À l’aide d’un bracelet électronique, on a mesuré le sommeil de 21 cyclistes professionnels à différents moments, soit dans les semaines précédant l’événement (entraînement), les jours précédant la compétition (pré-compétition) et les trois premières nuits du Tour (compétition).

Résultats

En compétition, les cyclistes passaient moins de temps au lit que pendant la période d’entraînement et dormaient moins (différences de 46 et 37 minutes, respectivement). Toutefois, l’efficacité du sommeil (% du temps au lit consacré au sommeil) et le temps de latence n’étaient pas affectés. Dans l’ensemble, les athlètes évaluaient leur sommeil comme étant de bonne qualité, et aucune association n’a été observée quant à la quantité ou la qualité de sommeil et la performance, mesurée par le classement à la compétition.

Ces résultats révèlent que le sommeil des cyclistes de haut niveau est perturbé pendant une course à étapes. Les entraîneurs ont intérêt à favoriser le développement d’une hygiène de sommeil adéquate chez les athlètes.