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S315 - Des marqueurs biochimiques et immunologiques pourraient être de bons indices du surentraînement

L’entraînement excessif et une récupération trop courte peuvent mener au surentraînement de l’athlète, une condition qui s’accompagne de contre-performances et dont on ne sort qu’au pris d’un long repos. Ainsi, les entraîneurs aimeraient se fier sur des indicateurs précoces du surentraînement, ce qui leur permettrait de déterminer avant qu’il ne soit trop tard s’il faut réduire la charge d’entraînement. On a proposé jusqu’à maintenant un certain nombre « marqueurs » physiologiques, immunologiques, et biochimiques du surentraînement. Cet article décrit et analyse la valeur de ces indicateurs.

Dans la pratique, les entraîneurs évaluent généralement le risque de surentraînement à l’aide d’indices tels que les contre-performances, la baisse de motivation, le manque d’appétit et de sommeil et la mauvaise humeur. Les marqueurs biochimiques et immunologiques qui identifieraient le surentraînement sont : la réponse à l’effort des leucocytes, du ratio neutrophile/lymphocyte, et cortisol/testostérone, des taux de protéines, de cytokine, d’urée et de glutamine.

Il faudra mener d’autres recherches pour bien cerner les mesure physiologiques qui pourraient servir d’indicateurs précoces du surentraînement. Chose certaine, il faut prendre soin au préalable d’exclure d’autres causes pouvant interférer avec la récupération comme la fièvre, la mauvaise nutrition, l’anémie, l’asthme, ou les problèmes de glande thyroïde.

Source primaire

Gleeson M. Biochemical and immunological markers of overtraining J Sports Sci Med 1: 31-41, 2002.

Rédacteur

Franck Camus
B.Sc., BED

Éditeur

Guy Thibault
Ph. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec

Mots-clés

entraînement, métabolisme, hormones, immunologie

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