Sachant que la chaleur, sèche ou humide, a un effet négatif sur la performance sportive, un grand nombre d’études ont été menées démontrant qu’en se refroidissant avant une compétition à la chaleur, un athlète peut réduire la détérioration de sa performance due au stress thermique. Dans cet article, les auteurs font le point sur les diverses techniques de pré-refroissement et sur leur effet sur la performance sportive. Ils citent 73 rapports de recherche. Dans un grand tableau, ils présentent de manière synoptique la référence, le protocole (dont la méthode de refroidissement employée), la réduction de la température corporelle obtenue, les conditions ambiantes et les conclusions des 15 études les plus édifiantes sur cette question. La plupart sont concluantes. On n’a pas toujours réussi à mettre en évidence une amélioration de la performance dans des épreuves courtes, suite au pré-refroidissement.

On attribue l’effet ergogène du pré-refroisissement sur la performance en environnement chaud à l’augmentation de la capacité de stockage de chaleur : cela permet à un athlète d’effectuer une plus grande quantité de travail avant que la température corporelle n’atteigne une valeur critique. Cette revue bibliographique tente d’en cerner les mécanismes sous-jacents.

Les entraîneurs qui songent à soumettre leurs athlètes à une procédure de pré-refroidissement trouveront dans cette revue bibliographique l’information permettant de soutenir cette pratique et d’en déceler les limites.