S381 - La performance en sprints courts successifs semblables à ceux réalisé en sports collectifs n'est pas meilleure avec une récupération active qu'avec une récupération passive
Pour maximiser la performance dans des activités brèves et répétées (ex. sprints successifs, matches de sports collectifs), plusieurs croient qu’il est préférable de demeurer actif pendant les phases de récupération.
L’objectif de cette étude était de comparer les effets de la récupération active à ceux d’une récupération passive sur le métabolisme lors de sprints répétés.
Préalablement aux tests de sprints, les sujets (9 hommes s’entraînaient modérément) ont effectué un test progressif sur vélo stationnaire pour déterminer leur VO2max. Ils ont réalisé 4 tests de sprints successifs. Chaque test était composé de 6 sprints de 4 secondes séparés par une récupération de 21 secondes. Deux de ces tests comprenaient une récupération active à 32 % du VO2max et les 2 autres comprenaient une récupération passive. Des biopsies musculaires étaient effectuées immédiatement et 21 secondes après chaque test, pour déterminer l’activité de la créatine phosphate.
Il n'y avait aucune différence significative pour la plupart des mesures de performance. La récupération active était accompagnée d'une puissance de pointe finale significativement moins élevée, d'une plus grande concentration sanguine de lactate et d'une activité de la créatine phosphate dans les cellules musculaires qui avait tendance à être plus basse.
De façon pratique on peut donc dire que les entraîneurs auront avantage à miser sur une récupération passive pour améliorer l’aptitude à effectuer des sprints successifs.
Source primaire
Spencer M et coll.Metabolism and performance in repeated cycle sprints: active versus passive recovery. Med Sci Sports Exerc. 38(8):1492-9, 2006.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus& list_uids=16888464&query_hl=2&itool=pubmed_docsum
Rédacteur
Franck Camus
B.Sc., BED
Éditeur
Guy Thibault
Ph. D., Direction du sport et de l’activité physique, gouvernement du Québec; Département de kinésiologie de l’Université de Montréal; et INS Québec
Mots-clés
Phosphocreatine, Lactate, puissance, Sprint
Lectures suggérées
Bogdanis GC et coll. Effects of active recovery on power output during repeated maximal sprint cycling. Eur J A ppl Physiol 74:461-9 1996.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus& list_uids=8954294&query_hl=1&itool=pubmed_docsum
Dupont G et Coll. Passive versus active recovery during high-intensity intermittent exercises. Med Sci Sports Exerc 36:302-8 2004.
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?db=pubmed&cmd=Retrieve&dopt=AbstractPlus&list_ uids=14767255& query_hl=4&itool=pubmed_docsum
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