Les athlètes ont souvent recours à des mesures de récupération-régénération pour récupérer le plus rapidement possible après des séances d’entraînement particulièrement intensives et après les compétitions. Dans cette étude, on a testé l’effet de trois méthodes de récupération-régénération chez 23 joueurs de rugby. Les chercheurs ont utilisé l’activité de la créatine kinase comme indicateur du stress imposé au muscle.

Les méthodes de récupération-régénération qui ont été utilisées étaient les suivantes:

- Récupération passive : après le match, les participants demeuraient assis sur un banc pendant 9 minutes avant d’effectuer leur routine d’après-match (douche, réhydratation, alimentation, etc.).

- Récupération active : les participants ont pédalé sur un ergocycle à environ 150 watts, à une cadence comprise entre 80 et 100 rpm, pendant 7 minutes.

- Bain de contraste : les participants ont passé 1 minute dans un bain d’eau froide (8 à 10 degrés Celsius) et 2 minutes dans un bain d’eau chaude (40 à 42 degrés Celsius), en alternance pendant 9 minutes.

- Port de vêtements de compression : les participants ont porté jusqu’à la prochaine séance d’entraînement (environ 12 heures) un vêtement de compression (www.skins.net). La comparaison de l’activité de la créatine kinase dans le liquide interstitiel 36 et 84 heures après le match révèle que les trois stratégies de récupération-régénération donnent des résultats significativement meilleurs que la récupération passive.

On en conclut que les entraîneurs ont avantage de recommander à leurs athlètes d’utiliser des stratégies de récupération-régénération semblables à celles qui ont été évaluées dans cette étude. Cependant, on ne sait pas s’il existe d’autres stratégies de récupération-régénération susceptibles de donner de meilleurs résultats.